Bonjour à tous.


Ce blog je l’écris avec une double casquette…celle de psychologue clinicienne bien sûr, mais également celle de la maman de deux enfants exceptionnels (comme le sont tous les enfants vous me direz et vous auriez bien raison) qui ont cette petite particularité que d’être des enfants HPI.

HPI?!?! Mais ça veut dire quoi au juste?

Et bien, c’est un univers particulier. Un monde nébuleux, étrange pour certains, magnifiques, passionnants et enrichissants pour d’autres.

Alors oui…j’ai fait le choix profond, viscéral que de vouloir exercer la profession de psychologue depuis mon plus jeune âge. Pourquoi me demanderez vous? C’est une bonne question.

De ce que m’ont transmis mes parents, j’ai toujours été très sensible. Les émotions…vaste sujet pour moi l’enfant que j’étais. Sensible parce que je ressentais les choses, que je les vivais de manière intense et parfois envahissante, parce que je ressentais les gens, parce que j’aimais les gens. Et en grandissant, cela ne c’est pas arrangé 😊. En fait si…quand j’ai compris que je voulais mieux comprendre les autres pour pouvoir les aider. Les aider a comprendre ce qu’ils ressentaient, à apprivoiser leurs émotions et les gérer au mieux de leur possibilités.

J’ai donc décidé tout naturellement de devenir psychologue. Mon chemin vers le monde des HPI a alors commencé tout doucement sans même m’en rendre compte. J’ai ainsi entamé des études de psychologie avec bonheur et enthousiasme. Et je disais alors : tout mais pas les enfants. A croire à ce moment là que l’enfant encore en moi avait les plus grandes difficultés à s’imaginer pouvoir aider des personnes semblables à moi émotionnellement.

Mon diplôme en poche, J’ai longuement travaillé auprès d’adultes. J’y trouvais certes de la satisfaction…mais une petite voix en moi me disait « charlotte, tu n’y es pas…rends toi autre part ».

Je ne l’écoutais pas immédiatement. Et puis est venu l’instant où j’ai eu le bonheur immense de devenir maman.

Et là, la petite voix s’est enfin tue. Me faisant comprendre que le monde de l’enfance et de l’adolescence était un chemin à emprunter tellement naturel….tant les échanges que je pouvais avoir auprès d’eux étaient fluides, faciles, évidents…enfants et adolescents venants spontanément vers moi me parler, se confier.

Ma vie de maman s’est alors télescopée avec mon métier de psychologue. M’ouvrant un nouveau champ de possibilités et de compréhension. Et de nouvelles envies et aspirations.

Car sur mon chemin de maman, j’ai découvert un monde que je ne connaissais pas. Mes études m’avait permises de le découvrir mais sans y être confrontée personnellement.

Car oui, j’ai la chance d’avoir découvert le monde des HPI à titre personnel. Quand mon premier garçon me donnait tous les indices en ce sens…je ne le comprenais pas…ou du moins, je ne voulais pas le voir. Puis, des enseignantes bienveillantes m’ont mises sur la voie que je ne voyais pas (ou ne voulais pas voir)… « votre enfant présente toutes les spécificités d’un enfant à haut potentiel intellectuel madame ». « Oui mais non madame. Nous sommes des parents très présents et nous ne faisons que répondre à ses besoins ». Et bien oui…précisément, ses besoins étaient spécifiques et tout particuliers. J’ai ainsi décidé avec mon mari (convaincu lui de son côté que notre premier petit garçon était « différent ») de faire « tester » notre fils comme on le dit dans le jargon psy. Et nous voilà avec un profil cognitif et intellectuel caractéristique d’un enfant HPI. C’est dit!!! Maintenant je peux/nous pouvons mieux le comprendre et répondre a ses besoins. La double machine maman/psy se déclenche. Ok : on va faire de sorte qu’il s’épanouisse autant que possible à présent. Le parcours se fait…le chemin se fait…en tant que parents accompagnants au plus près leur enfant ayant des besoins spécifiques et moi en qualité de psychologue ouverte désormais a un nouveau « champ de possible »!? Maintenant, je sais vers quoi nous nous dirigeons. Vers quoi il faut aller pour que notre fils s’épanouisse. Nous faisons notre maximum pour qu’il essaye autant que faire se peut de se sentir «a l’aise dans ses baskets ». Je crois que nous y parvenons. Bien qu’il nous faille encore quelque temps pour nous immerger dans le monde HPI qui ne se résume pas qu’à un score de QI mais bien à des particularités que tous ne rencontrent pas…mais qui sont le cas de notre fils aîné. Et puis, l’envie d’un deuxième enfant se fait sentir…et très vite…bien plus vite, nous comprenons que lui aussi possède ses propres particularités…ses spécificités. Nous voilà donc avec deux enfants identifiés (et non diagnostiqués car il ne s’agit pas d’un trouble ou d’une pathologie) à hauts potentiels intellectuels. Nous voilà donc entrer de plein pied dans le monde des HPI. Monde dans lequel je vous propose de me rejoindre bien sûr en tant que maman mais également et principalement avec mon regard et mes apports de psychologue qualifiée. Fascinée et passionnée par cet univers tout spécial et spécifique qu’est le monde des HPI.

Bienvenue dans cet univers que je vous propose de rejoindre en vous apportant mes connaissances de psychologue (avec des vignettes, conseils et outils).

Bienvenue à vous tous donc…dans l’univers merveilleux des HPI et de la psychologie !!!!